Essex Brownell agrandit le centre de distribution de McDonough et renforce le soutien régional
Essex Brownell a le plaisir d'annoncer l'extension de son site de McDonough, GA...
La Journée internationale des femmes est célébrée le 8 mars et, cette année, le thème est #EmbraceEquity. L'objectif de cette journée est de célébrer la réussite des femmes, de sensibiliser à la discrimination et de prendre des mesures pour favoriser la parité hommes-femmes.
Sammy Chapin est l'une des femmes les plus accomplies de l'histoire de l'aviation, sans parler de celle de Superior Essex.
Il est important de rappeler son histoire.
Sara « Sammy » Chapin s'est intéressée très tôt à l'aviation et a été encouragée dans son rêve en rencontrant Amelia Earhart dans les
années 1930. Après deux années d'études supérieures et de bénévolat à l'hôpital pour enfants de Détroit, elle a rejoint la promotion 43-W-7 des femmes pilotes de l'armée de l'air américaine (WASP). Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle a été affectée à la base aérienne militaire de Biggs Field dans le 6e escadron d'avions remorqueurs de cible de la 3e force aérienne. Elle a ensuite été démobilisée et a créé sa propre compagnie de charters, « Sara Air ».
En 1948, elle a rejoint la société alors nommée Essex Wire Corporation pour diriger une nouvelle division aéronautique.
Après l'attaque de Pearl Harbor et l'entrée des États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale, Essex a réaffecté une partie de sa ligne de production pour contribuer à l'effort de guerre. À l'époque, la société a produit des milliers de kilomètres de fil téléphonique de campagne et des millions de transformateurs pour le corps des signaleurs de l'armée américaine. Elle a également produit des faisceaux de câbles pour les bombardiers B-24 utilisés par les pays alliés.
Après la guerre, la société a continué à se développer rapidement. Cette croissance a facilité la mise en place d'une solution unique : le fondateur Addison Holton a recruté S. Chapin, qui n'avait alors que 23 ans, pour diriger Essex Air Force. Ce nouveau service a été créé pour relier les sites dispersés. Ce faisant, Essex est devenu l'une des premières grandes entreprises à investir dans la technologie aéronautique.
Essex a pris une longueur d'avance sur ses concurrents en utilisant sa flotte comme outil commercial. Ainsi, la division a quasiment éliminé ses dépenses pour les vols d'affaires tout en évitant la perte de temps liée aux moyens de transport traditionnels tels que la voiture ou le train. Cette vitesse accrue a également amélioré l'efficacité et la synergie entre les sites. A. Holton a souvent cité les voyages d'affaires et le partage des bonnes pratiques entre dirigeants parmi les raisons pour lesquelles Essex a connu une croissance exponentielle à cette époque.
S. Chapin a recruté des pilotes et formé les responsables d'usine (leur fournissant leurs propres parachutes) pour chacune des trajectoires de vol limitées nécessaires. Les modifications qu'elle a apportées ont également contribué à faire progresser l'entreprise, mais aussi l'industrie aéronautique dans son ensemble.
Son savoir-faire a finalement permis à l'entreprise d'augmenter au maximum son retour sur investissement dans l'aéronautique.
Avant de mourir, S. Chapin a confié au journaliste Mike Hawfield : « J'ai fait tous les tests. Essex était propriétaire de l'avion, mais c'est moi qui l'ai testé en vol après la découpe des ailes... nous avons installé un nouveau réservoir hydraulique... et un système d'injection d'eau... et plein d'autres innovations. »
Parmi ses héritages impérissables figurent sa gentillesse, qui n'a fait que compléter ses talents de négociatrice. En voici un exemple : lors de la constitution de la flotte, elle a tenté d'acheter un P-51 Mustang à un propriétaire peu accueillant. Après discussion, le prix de vente a considérablement baissé et elle a même obtenu plusieurs milliers de litres de carburant qu'elle a pu revendre en réalisant un bénéfice.
S. Chapin a quitté Essex en 1951 pour se marier et a choisi son successeur, Bailey Case, également vétéran de la Seconde Guerre mondiale. Les deux femmes sont restées amies tandis que B. Case et Essex étendaient leur utilisation des compagnies aériennes d'affaires.
Ses exploits lui ont permis de battre le record international de vitesse à plusieurs reprises, bien qu'elle n'ait pas été autorisée à concourir professionnellement en raison de son sexe.
S. Chapin a ajouté qu'elle avait vraiment apprécié tout ce qu'elle avait pu accomplir avec la société :
« J'ai travaillé très dur. J'ai travaillé des centaines, non des milliers d'heures, et je me suis bien amusée ! ».
Ses notes de terrain ont été rassemblées et sont consultables dans les archives officielles de la WASP, à l'Université des femmes du Texas.
S. Chapin figure également dans les annales du musée d'histoire International Women's Air & Space Museum de Cleveland. Elle est décédée en avril 1999 à l'âge de 76 ans.